Vous envisagez d’exercer un métier au Japon, prenez d’abord le temps d’étudier le marché de l’emploi. De cette manière, vous ne risquerez pas d’être surpris une fois sur place. Retrouvez ci-après toutes les informations dont vous avez besoin en matière de salaire japonais.

Connaitre le SMIC au Japon

Comme la plupart des pays, Japon est sujet au salaire minimum. À la différence du SMIC en Europe, celui du Japon est fixé par région, sous la directive de la préfecture. En tant que capitale du pays, Tokyo applique le plus élevé de salaire horaire minimum, avec un montant de 888 yens (7,26 euros), suivi de Hokkaido à 835 yens (6,83 euros). Proposant respectivement 762 et 761 yens en matière de salaire horaire minimum (6,23 euros), Miyazaki et Kagoshima sont les préfectures les moins payantes du pays.

Marché du travail japonais

L’écart entre régions est estimé à plusieurs dizaines ou centaines de Yens. Cependant, la Moyenne nationale est jaugée à 874 yens par heure (7,15 euros). Les employés modestes sont concernés par les salaires minimums, ainsi que les employés à temps partiel, couramment appelés sous le nom d’Arubaito par les Japonais. Découvrez davantage d’informations à ce propos sur le site ministériel de la santé, du travail et de la prévoyance japonais.

Quel est le salaire moyen japonais ?

Connaitre le SMIC qui s’applique au Japon, c’est important. Cependant, ce n’est pas assez pour analyser la réalité du marché économique de l’emploi. Le salaire perçu par un emploi évolue selon les paramètres suivants :

  • ses compétences spécifiques ;
  • le métier qu’il exerce ;
  • le secteur d’activité de l’entreprise ;
  • son ancienneté au poste.

Des études portant sur le salaire moyen au Japon ont été menées par différents organismes, dont le Cabinet Michael Page et Career Cross. Ces études sont basées sur la réalité du marché actuel vis-à-vis du domaine d’activité ainsi que les compétences de l’employé.

travailleurs japonais

Les nouveaux diplômés perçoivent un salaire entre 3 000 500 (24 580 euros/an) et 4 018 000 yens(32 867 euros/an), ce qui donne un salaire moyen annuel de 3 509 000 yens (28 703 euros/an). Cela correspond à la plus basse rémunération des secteurs d’activité. Le domaine du consulting et celui de l’énergie sont les plus fructueux au Japon, avec une moyenne de 8 036 000 yens soit un salaire annuel moyen de 65 735 euros.

Exercer un métier au Japon : les basiques à savoir

Toute activité professionnelle mérite un salaire de base majoré des heures supplémentaires. Selon le bon vouloir de l’entreprise et l’exploit personnel de l’employé, un bonus annuel vient s’ajouter à la rémunération. Versée tous les 6 mois, soit en juin et en décembre, la somme peut aller de 1 à 3 mois de salaire. Dans certains cas, le bonus est inclus dans le contrat de travail, sans qu’un montant minimum soit fixé.

D’une manière générale, les entreprises affichent une rémunération brute dans leurs offres d’emploi. Le salarié aura du mal à négocier un salaire en dehors d’une fourchette établie, sauf s’il a des aptitudes particuliers convoités. Néanmoins, les avantages en nature sont à privilégier dans la mesure du possible.

En ce qui concerne les impôts sur le revenu, ils sont désormais prélevés à la source tout comme les différentes taxes. Ce qui réduit partiellement le salaire final de l’imposé.